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Statut
Très répandue, c'est le plus commun des rapaces diurnes. Rencontrée sur toutes les communes où elle est visible en toutes saisons. Nicheuse régulière sédentaire et largement distribuée sauf dans l'openfield beauceron où elle demeure localisée (de l'ordre d'une dizaine de couples pour la zone concernée d'environ 150 km²). L'effectif total est évalué à quelques centaines de couples. Lors de l'Atlas 2009-2012, la population Vendômoise est estimée à plusieurs centaines de couples. Elle occupe pour se reproduire tous les bois et forêts, plus ponctuellement elle s'établit en haies et un couple est connu près d'une ferme avec quelques grands arbres au coeur de la plaine cultivée à Tourailles. En chasse et hors période de nidification elle utilise tous types d'habitats ouverts privilégiant les prairies.
Les passages et l'hivernage d'oiseaux exogènes sont également constants mais peu documentés avec de rares mentions de migrateurs en septembre/octobre [1] et mars. Un oiseau belge marqué poussin en mai 2004 est présent en décembre 2006 à Lignières/CRBPO data.
Évolution
Au début du XXe siècle elle est considérée répandue d'après les différents témoignages écrits. A l'aube de la décennie 80, 11 couples sont inventoriés sur 20 400 ha ce qui par extrapolation situe la population percheronne au nord du val de Loir à 60 couples [2]. La comparaison entre les Atlas de 1985-1989 et 2009-2012 ne montre pas d'évolution de la distribution. En Vendômois, hors Beauce des grandes cultures, au début du XXIe siècle, le territoire moyen d'un couple se situe à 280 - 360 ha d'après l'enquête LPO [3] conduisant à une évaluation générale comprise entre 450 et 570 couples soulignant les effets positifs de sa protection. Le massif forestier de Fréteval illustre ce constat avec 8 couples dénombrés en 1981 puis 18-21 en 1994 [4] et 27-34 en 2012 [5]. Entre 2004 et 2019, l'échantillonnage de 10 secteurs de 2 500 ha [6] fournit une moyenne d'un couple pour 430 ha ce qui mathématiquement situe la population Vendômoise à 400 couples et témoigne d'une baisse des effectifs lors des deux dernières décennies.
En France l'abondance de la buse variable est qualifiée de stable depuis 1989/Vigie Nature-STOC.
[1] Perthuis, 1992 ; [2] Perthuis, 1983 ; [3] Perthuis, 2003 ; [4] Gervais, 1994-95 ; [5] Perthuis, 2012 ; [6] Perthuis, 2019.