Statut
Très répandu, signalé sur toutes les communes depuis 1991 où il se cantonne dans les habitats ouverts ou semi-ouverts : bocage, plaines cultivées, lisières et grandes coupes forestières, quelques couples s'installant en milieu urbain. Présent toute l'année, l'analyse décadaire des observations de la base de données, qui enregistre un creux estival, ne permet pas de déceler les mouvements de l'espèce. Les oiseaux locaux sont en principe sédentaires. Quelques reprises de bagues témoignent du passage d'oiseaux allochtones : un poussin danois marqué le 19 juin 1996 est retrouvé le 25 septembre suivant à Azé après un parcours de 1200 km [1], de même qu'à la mauvaise saison des oiseaux anglais, belges, néerlandais et français (Charente) ont été repris dans nos limites/CRBPO data.
En Vendômois, 200 ha en moyenne sont nécessaires par couple dans le Perche, 400 ha dans les Gâtines et 850 ha en Beauce d'après l'Enquête LPO de 2000-2002 [2]. L’Inventaire communal de 1997-2002 le situait sur 96 % du territoire dont 62 % avec reproduction. Lors de l'Atlas 2009-2012, la population locale est estimée à plusieurs centaines de couples.

Évolution
Autrefois répandu et commun, dans la décennie 80 c'est le plus répandu des rapaces diurnes avec une densité ne dépassant pas un couple/1 000 ha [3] tandis qu'il occupe la deuxième position après la Buse variable Buteo buteo aujourd'hui. Le taux d'occupation des mailles entre les Atlas de 1985-1989 et 2009-2012 demeure identique au niveau de 100 %. L'espèce est signalée en déclin modéré à l'échelle nationale entre 2001-2018 de - 18 %/Vigie Nature-STOC.

[1] Mauchien, 1996 ; [2] Perthuis, 2004 ; [3] Perthuis, 2003.