Statut
Migrateur peu répandu et reproduction exceptionnelle/42 communes, de passage régulier entre début mars et début août (limites : 2 mars/11 août) pour un à trois oiseaux par observations dispersées sur toute la région. La migration prénuptiale est majoritaire et culmine d'avril à mi-mai (pic de mars à la dernière décade d'avril), la postnuptiale étant à peine ressentie en juillet. Nicheur exceptionnel dont un couple est noté de 2009 à 2012 à Boisvinet/Couëtron-au-Perche et Le Plessis-Dorin. Le cantonnement du Milan noir intervient généralement dans les grands arbres proches de l'eau et il fréquente les milieux ouverts agropastoraux pour s'alimenter. Exceptionnellement vu à deux reprises en hiver : le 24 janvier 1985 à Saint-Hilaire-la-Gravelle et le 13 décembre 2012 à Pray.

Évolution
Il est signalé comme migrateur exceptionnel naguère avec déjà une mention hivernale le 17 décembre 1924 à Meslay [1]. Le Loir-et-Cher se situe en limite nord-ouest de répartition nationale et la plupart des oiseaux contactés après la mi-mai relève d'un vagabondage sur les marges de sa distribution. Une tentative de reproduction en 1981 à La Chapelle-Guillaume (28) a été signalée juste sur nos limites nord [2] non loin du site de Boisvinet/Couëtron-au-Perche et Le Plessis-Dorin qui se reporte, suite aux aménagements des lieux, en Sarthe où la reproduction est confirmée en 2015 près de Montmirail [3].

[1] archives du musée de la Trinité à Vendôme ; [2] Perthuis, 1992 ; [3] Lacampagne, 2016.