Busard Saint-Martin Circus cyaneus (Linnaeus, 1766)

Busard Saint-Martin Circus cyaneus (Linnaeus, 1766)


territoire maillé

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CC Espèce très commune (basé sur maillage 5 km)

Lien(s) :

lepinet Natureocentre

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Statuts
  • Natura2000
  • Espèce protégée
  • znieff
  • Europe LC
  • France LC
  • France NA
  • France NA
  • Region NT
Phénologie (période d'activité)
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Carte de répartition
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Répartition communale - Busard Saint-Martin dans le Loir-et-Cher Données saisies au 24/04/2024


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Choix de la carte


Légende


Observation en 2024
Dernière observation après 2020
Dernière observation entre 2010 et 2020
Dernière observation entre 2000 et 2009
Dernière observation entre 1990 et 1999
Dernière observation avant 1990

Cartographie - Busard Saint-Martin (uniquement pour les observations à diffusion précise)


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Statut nicheur


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Légende


Nombre de maille

Certain :
Probable :
Possible :


Statuts - Busard Saint-Martin


Busard Saint-Martin - Nombre d'observations par décade Données saisies au 24/04/2024 (Observé vivant)


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Liste des observateurs

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Informations diverses


Etat biologique

Type de contact

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Prospection

Photos de Busard Saint-Martin


Habitats


Statut et évolution de l'espèce dans le Vendômois (1980 - 2019)

Statut
Nicheur régulier et migrateur/hivernant très répandu, noté sur presque toutes les communes à l'exception de celles des Essarts et de Saint-Jacques-des-Guérets vraisemblablement par manque d'investigations. L'Inventaire communal 1997-2002 le mentionne sur 98% des communes dont une bonne moitié avec reproduction. Visible toute l'année, c’est un nicheur sur toute la dition à la fois dans les jeunes stades forestiers et surtout en cultures (la majorité des données sont obtenues entre la mi-mars et fin juin), avec passages et hivernage également réguliers entre septembre et avril dont les modalités restent à préciser. La plaine de Beauce est largement désertée par les reproducteurs en période internuptiale qui la quittent dès l'été pour revenir en mars/avril.
L'enquête LPO du début du XXIe siècle conclut à une moyenne de 1 000 ha par couple pour le Perche, 850 en Beauce et 2 000 dans la Gâtine [1]. Lors de l'Atlas 2009-2012, la population de la dition est estimée à plusieurs dizaines de couples.

Évolution
En 1874, un nid est signalé à l'Hopiteau/Villerable [2]. A l'aube du XXe siècle, les témoignages divergent : sa reproduction est mentionnée annuellement dans les landes de La Chapelle-Vicomtesse, de Romilly et de Saint-Marc-du-Cor [3] ou non signalée [4]. C'est en 1978 que son cantonnement est enregistré sur les enrésinements de la forêt de Fréteval où 2 à 4 couples sont ensuite repérés (disparus aujourd'hui ?, situation assez générale en secteur forestier!) tandis que d'autres sont disséminés dans les boisements bordant la vallée du Loir et que des soupçons se précisent dans les champs de céréales notamment sur les plateaux d'Azé/Danzé [5]. Dans la décennie 80, la répartition hivernale plus étendue qu'au printemps soulignait l'apport d'individus exogènes [6].
La comparaison entre les Atlas de 1985-1989 et 2009-2012 enregistre une progression de la distribution qui passe de 75 à 100 % des mailles occupées et s'explique par la prise en compte de la partie beauceronne où l'espèce se cantonne et se développe à compter des années 80 mais aussi par une réelle évolution de la répartition et des effectifs.
Comme espèce reproductrice il semble se raréfier en Sarthe voisine [7, 8]. Dans le Perche Ornais la reproduction de l'espèce demeure forestière [9].
Les fluctuations inter annuelles sont importantes chez les espèces de busards, qui dépendent fortement des cycles d’abondance de campagnols, notamment pour les populations qui nichent en plaines céréalières, mais un déclin significatif de - 44 % est observé en France depuis 2001/Vigie Nature-STOC.

[1] Perthuis, 2003 ; [2] Girault, 1907 ; [3] Etoc, 1907 ; [4] Reboussin, 1935 ; [5] Perthuis, 1992 ; [6] Perthuis et Gervais, 1986 ; [7] Marchadour, 2008 ; [8] GSO, 2013 ; [9] Debout, 2009.

Taxonomie - Circus cyaneus [2881]


Espèces associées