Chargement des informations...
Chargement des informations...
Chargement de la carte...
Chargement de la liste...
Statut
Estivante nicheuse et migratrice de passage c'est une espèce répandue contactée sur 61 communes. Sa présence est surtout notée entre fin avril et début septembre avec des mentions extrêmes le 23 mars 1992 à Naveil et le 8 décembre 1991 à Danzé. L'Inventaire communal 1997-2002 la mentionne sur 43% des communes et sa présence relevée sur 83 % des mailles 10 x 10 km de l'Atlas national de 2009-2012. Lors de cet atlas, la population de la dition est estimée à quelques centaines de couples avec de fortes variations annuelles. Elle fréquente les grandes parcelles de céréales ou les prairies de fauche. De rares informations documentent le passage postnuptial d’un migrateur nocturne entendu le 16 juillet 1990 à Fréteval et un oiseau marqué le 21 mai 2019 à Souday/Couëtron-au-Perche qui sera contrôlé le 11 août suivant en Aragon/Espagne (OFB). Un adulte bagué le 22 mai 2006 près de Soria/Espagne est contrôlé le 13 août suivant à Azé/CRBPO data.
Évolution
Entre 1860 et 1907, 22 pontes figurent dans la collection Girault provenant de Baillou, Coulommiers-la-Tour, Couture-sur-Loir/Vallée-de-Ronsard, Crucheray, Lavardin, Pray, Tourailles, Vendôme, Villerable, Villeromain témoignant de la fréquence et de la distribution de l'espèce à la fin du XIXe siècle [1]. Au début du XXe siècle elle est qualifiée de «moins commune dans le Perche où je l'entends tous les ans, même dans des prés très rapprochés de Sargé, elle est surtout fréquente dans les plaines du Vendômois et de la Beauce. Elle était plus commune avant l'emploi des faucheuses, car mon père me disait qu'alors les «chaumes en retenaient» [2]. Etoc signale en avoir rencontré autour de Mondoubleau, fin novembre, qu'il considère comme probablement des «pouillards» attardés [3].
La comparaison entre les Atlas de 1985-1989 et 2009-2012 ne montre pas d'évolution de sa distribution ici.
[1] Girault, 1907 ; [2] Reboussin, 1935 ; [3] Etoc, 1907.