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Statut
Avec des contacts sur 16 communes depuis 1991 il apparaît assez rare mais échappe probablement en partie aux investigations. Ses passages et son hivernage s'inscrivent entre août et avril tandis que sa nidification n'est plus récemment documentée. Dans la décennie 80, un minimum de 7 localités dans les vallées de la Braye, de la Grenne, du Loir et les étangs de Rahart hébergeaient l'espèce au printemps [1], 3 sites potentiels dans la suivante à Brévainville, Couëtron-au-Perche/Le Plessis-Dorin, Morée et derniers indices possibles le 5 mai 2002 à Vallée-de-Ronsard et en juin 2018 à Villetrun. Lors de l'Atlas 2009-2012, la population Vendômoise était estimée à moins de 10 couples.
L'hivernage apparaît régulier mais disséminé en vallée du Loir avec de rares mentions dans celles de la Braye et de la Grenne (à rechercher ailleurs le long du réseau hydrographique et auprès des étangs) dans les petits marais, les boisements humides (aulnaies, peupleraies, saulaies) et le long des fossés en eau avec par exemple un minimum de 7 sites fréquentés en Haut Vendômois entre Saint-Jean-Froidmentel et Pezou pendant l'hiver 2018/2019. Au moins trois individus peuvent fréquenter des sites de taille modeste comme l'étang communal de Montrouveau.
Évolution
«Je l'ai entendu crier en tout temps dans nos queues d'étangs du nord, aux marais de la Braye et dans les aulnaies de Sargé (Conival). Niche en mai-juin.» Telle est la situation résumée dans le premier tiers du XXe siècle [2] avec une distribution qui serait limitée aux cours d'eau où il est qualifié de sédentaire et commun par Etoc [3] et rarement au bord du Gratteloup/Chauvigny-du-Perche [4]. Un nid est découvert au bord du Loir à Naveil le 10 août 1910 [5] ce qui correspond à une situation plus favorable de l'espèce à cette époque ainsi qu'à un état plus naturel des zones humides. Comme relaté ci-dessus, les nicheurs ont-ils réellement disparu ? A tout le moins la contraction de la distribution, à l'image de la situation sarthoise [6], est une réalité même si des défauts de recherche ne sont pas à exclure, tout comme en Eure-et-Loir où l'espèce disparaît du val de Loir à la même période [7].
La tendance nationale est à la diminution spécialement sur les 10 dernières années avec - 32 %/Vigie Nature-STOC.
[1] Perthuis, 1972 ; [2] Reboussin, 1935 : [3] Etoc, 1907 ; [4] De la Maleine, 1929-1940 ; [5] Girault, 1907 ; [6] GSO, 2013-2015 : [7] Doublet, 2010.