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Statut
Assez répandue, elle a été signalée sur 51 communes dont 32 pour 51 sites avec preuves de reproduction. Présente toute l'année, c'est une nicheuse régulière localisée qui s'installe sur les étangs, les bassins de carrières, quelques lagunages et très ponctuellement le long du Loir dans le Haut Vendômois/Brévainville, Saint-Hilaire-la-Gravelle, Saint-Jean-Froidmentel. Les nombreux oiseaux non nicheurs ne facilitent pas le recensement des reproducteurs qui en l'état des connaissances avoisine sans doute la centaine de familles sur le Vendômois.
En période internuptiale le grégarisme est de mise et aucun pic de passage ne se dégage pour illustrer les mouvements. Les stationnements sont tributaires de la ressource alimentaire (végétation immergée ou prairies rases du bord des eaux) des milieux fréquentés. Le mois d'octobre semble marquer la charnière entre le départ des autochtones et l'arrivée des hivernants réguliers en petits groupes de quelques dizaines surtout le long du Loir. Sans régularité les groupes de 100 et + d’oiseaux (record de 354 le 17 septembre 2016 à Fréteval) sont notés entre août et janvier (limites : 24 juillet/5 février) sur 8 sites de la vallée du Loir et l'étang de Boisvinet/Couëtron-au-Perche et Le Plessis-Dorin. En l'absence de gel les sites de reproduction commencent à être réoccupés dans le courant de février.
Évolution
Au début du XXe siècle Etoc précise [1] «Beaucoup de naturalistes la considèrent a tort comme sédentaire ; la foulque émigre régulièrement vers le midi à l'approche des froids, du moins dans notre département. Elle arrive en mars-avril et s'installe en compagnies nombreuses sur les étangs, très rarement sur les cours d'eau. Niche dans les roseaux», puis Reboussin écrit [2] « Nos Foulques émigrent vers le Midi. Exclusivement confinées aux étangs, elles y arrivent en mars et nichent dans les joncs et les roseaux. Quelques-unes sont sédentaires et ne séjournent sur les rivières que si les étangs gèlent».
La comparaison entre les Atlas de 1985-1989 et 2009-2012 montre une progression de la distribution de 50 à 82 % d'occupation des mailles soulignant le dynamisme de l'espèce.
Une augmentation de + 22 % des populations reproductrices de cette espèce aquatique en France, avec des variations inter-annuelles qui restent importantes, apparaît depuis 2001/Vigie Nature-STOC.
[1] Etoc, 1907 ; [2] Reboussin, 1935.