Statut
Migratrice peu répandue avec signalements, majoritairement en vol, sur 43 communes, assez régulièrement au double passage et exceptionnellement en hivernage. Les poses demeurent peu fréquentes en plaine. L'essentiel de la migration prénuptiale se déroule de la mi-février à début mars, avec des attardées jusqu'à la fin d'avril, tandis que la postnuptiale s'étale entre fin octobre, oiseaux précoces parfois dès septembre (record le 9) et début décembre. Il s'agit le plus souvent de groupes de quelques dizaines d'oiseaux mais certains passages peuvent être conséquents avec par exemple 3700 oiseaux comptabilisés autour de Tourailles le 4 mars 2013 alors que d'autres épisodes n'enregistrent aucun vol. Un oiseau isolé était présent le 10 juillet 2010 à Sargé-sur-Braye. Entre 3 et 6 oiseaux séjournent du 14 novembre 2012 au 8 mars 2013 entre Pray et Villeromain. Un jeune oiseau stationne du 12 novembre 2017 au 23 février 2018 à Oucques-la-Nouvelle.

Évolution
«Passe régulièrement de jour, par temps calme, en angle aux branches inégales, en automne et au printemps» [1].
Le Loir-et-Cher et spécialement le Vendômois se trouvent en marge nord du couloir migratoire emprunté par la Grue cendrée pour traverser la France et son observation ici demeure largement tributaire des vents qui déportent ou non les vols jusqu'à nos cieux.
De 1985 à 1991, un couple a nidifié dans l'Orne [2, 3].

[1] Reboussin, 1935 ; [2] Moreau, 1990 ; [3] Debout, 2009.