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Statut
Sédentaire répandu sauf en secteur beauceron et curieusement aucune donnée n’existe pour le cours de la Brenne où il est cependant mentionné sans localisation [1]/70 communes, présent toute l'année où son cantonnement est régulier le long du réseau hydrographique, sur les plans d'eau des carrières, les étangs et les lagunages à proximité de talus meubles pour creuser son terrier de reproduction. A la fin des années 80 un couple était établi sur les bras du Loir au coeur de l’agglomération de Vendôme [2]. En 1984, l'inventaire de 70 km de cours d'eau mentionne un couple tous les 5 km [3]. L’Inventaire communal de 1997-2002 le situait sur 51 % du territoire dont 27 % avec reproduction. Lors de l'Atlas 2009-2012, la population locale est estimée à 50-150 couples. Le pic d'observations en août/septembre doit correspondre à la période de dispersion des jeunes.
Évolution
Les écrits du passé le signalent commun sur la région le long des rivières, ruisseaux et sur les étangs. Un cas de nidification est rapporté dans une carrière de sable à Chauvigny-du-Perche [4]. Le taux d'occupation des mailles entre les Atlas de 1985-1989 et 2009-2012 progresse de 63 à 100 %. Les fluctuations d’effectifs liées aux conditions hivernales [2, 5] sont en principe rapidement compensées par la dynamique de la reproduction.
Le Martin-pêcheur connaît des fluctuations d'effectifs très importantes d'une année sur l'autre, ce qui explique qu'aucune tendance à l'augmentation ou au déclin ne se dessine depuis 2001 en France/Vigie Nature-STOC.
[1] Moreau et Champion, 2000 ; [2] Perthuis, 1992 ; [3] Perthuis, 1984 ; [4] De la Maleine, 1929-1940 ; [5] Niel, 2009a.