Chargement des informations...
Chargement des informations...
Chargement de la carte...
Chargement de la liste...
Statut
Visible toute l'année, il se montre répandu avec pas moins de 64 communes fournissant des contacts. Forestier, il peut s'affranchir d'une ambiance sylvicole en occupant les allées de platanes des châteaux par exemple et des loges ont été signalées dans les peupliers en rive du Loir. L’Inventaire communal de 1997-2002 le situait sur 34 % du territoire dont 16 % avec reproduction. Lors de l'Atlas 2009-2012, la population Vendômoise est estimée à quelques dizaines de couples dont une demi-douzaine sur les 3800 ha du massif de Fréteval, la commune éponyme en abritant 3 en 2017.
Évolution
La mention d'un nid en forêt de Fréteval le 12 avril 1872 [1] apparaît très surprenante et paraît peu vraisemblable au regard de sa distribution limitée aux forêts de montagne à cette époque! Faisant suite à la progression de ce grand pic vers l'ouest, manifestée en France depuis le milieu du XXe siècle, la première observation connue ici date du printemps 1967 en forêt de Vendôme puis une bonne dizaine d'années plus tard en forêt de Fréteval. Ensuite il va s'implanter progressivement dans tous les massifs boisés de la région avec plusieurs cantonnements relevés au début des années 80 dont le premier nid observé cette année-là dans les bois de Meslay [2]. A la fin du XXe siècle la population est évaluée à deux ou trois dizaines de couples [3]. Le taux d'occupation des mailles entre les Atlas de 1985-1989 et 2009-2012 progresse de 38 à 94 %. Après une expansion spectaculaire dans la deuxième moitié du XXe siècle dans le pays, cette dernière marque actuellement le pas/Vigie Nature-STOC.
La première mention de reproduction sarthoise en 1977 en forêt de Bercé concorde avec la chronologie vendômoise alors que la densité y est estimée à un couple pour 300 à 400 ha aujourd'hui[4].
[1] Girault, 1907 ; [2] Perthuis, 1987 ; [3] Perthuis, 2003 ; [4] Marchadour, 2014.