Chargement des informations...
Chargement des informations...
Chargement de la carte...
Chargement de la liste...
Statut
De passage peu répandu/47 communes. L’Inventaire communal de 1997-2002 le situait sur 29 % du territoire dont 6 % avec reproduction. Cette dernière se localise dans les prairies de fauche alluviales. Sur la période, la nidification doit être qualifiée d'exceptionnelle au vu des observations consignées dans la base de données (mais la plupart des informations de l'Atlas national des oiseaux nicheurs de 2009-2012 nous sont inconnues, à savoir 4 reproductions probables et une certaine!) : chant à Bonneveau (1981), cantonnements à Lavardin (1983), Sougé (1984/transport de nourriture), Beauchêne (1992/transport de nourriture) et un couple nicheur à La Fontenelle en 2000 [1].
En migration il fréquente régulièrement les zones cultivées y compris les labours à l’automne. Lors de l'Atlas 2009-2012, la population est estimée à 0-5 couples. Nicheur disparu pendant la période étudiée.
Migration prénuptiale de mi-avril à fin mai culminant fin avril/début mai (limites : 18 mars/28 mai) et postnuptiale de fin août à fin septembre (limites : 23 juillet/15 octobre) d'isolés ou petits groupes dépassant rarement la dizaine d'oiseaux (12 le 16 septembre 1992 à Saint-Firmin-des-prés et 13 le 6 octobre 2004 à Vendôme).
Évolution
Elément caractéristique des prairies alluviales au début du XXe siècle [2], la ponte de la collection Girault provient d'une prairie de Coulommiers-la-Tour [3]. Pour Coursimault c'est un migrateur commun et il indique que quelques couples nichent autour de Vendôme [4]. La présence d'hivernants est même évoquée [5]? Dans la décennie 70, on relève un couple cantonné à Montoire-sur-le-Loir (1975) et une famille à Sougé (1976).
Des nidifications ont été soupçonnées dans le Perche Eurélien à la fin des années 80 à Authon-du-Perche (28) et Charbonnières (28) [6]. Les populations sarthoises des trois principales vallées (Huisne, Loir, Sarthe) se sont effondrées [7] et les années 90 signent le glas des derniers survivants [8].
Les suivis français révèlent un déclin très rapide du Tarier des prés de - 54 % depuis 2001/Vigie Nature-STOC.
[1] Perthuis, 2003 ; [2] Reboussin, 1935 ; [3] Girault, 1907 ; [4] Coursimault, 1914-1917 ; [5] Etoc, 1907 ; [6] Perthuis, 1992 ; [7] Marchadour, 2008 ; [8] GSO, 2013-2015.