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Statut
Estivant assez rare/26 communes, la région se trouve sur le front nord de la distribution nationale. Il affectionne les boisements âgés et ensoleillés, telles les pinèdes. L’Inventaire communal de 1997-2002 le situait sur 9 % du territoire dont 90 % avec reproduction. Lors de l'Atlas 2009-2012, la population Vendômoise est estimée entre 100 et 200 couples. En 2017, la population frétevalloise a été évaluée à 3 couples.
Pendant ces 40 années, en période de nidification il est cité en 23 localités (défaut de prospection possible ?, dernière année enregistrée dans la base entre parenthèses) : les forêts de Fréteval (2019), son fief ici/Busloup, Fréteval, Fontaine-Raoul, Saint-Hilaire-la-Gravelle, Saint-Jean-Froidmentel, La Ville-aux-Clercs, de Montmirail (1980)/Le Plessis-Dorin, de Prunay (2013)/Prunay-Cassereau, de Vendôme (2011)/Azé, Vendôme, de Saunay (1986)/Villeporcher, puis les bois de Bricsard (2011)/La Chapelle-Enchérie, de Chicheray (1987)/Pezou, du Coudray (2001)/Périgny, de l'Épau (2011)/Lisle et Saint-Firmin-des-Prés, de Fargot (1992)/Montoire-sur-le-Loir, de Faye (2019), du Fief Corbin (1995)/Sargé-sur-Braye, des Galouries (1994)/Sargé-sur-Braye, des Grands Bois (1992)/Danzé, des Grands Bois (1980)/Souday/Couëtron-au-Perche, de Josapha (1992)/Danzé, de Loiseau (1992)/Thoré-la-Rochette, des Minières (1980)/Azé, des Patouillars (2001)/Épiais, de Saint-Agil (1980), des Vallées (1992)/Lunay, de la Vaudourière (1992)/Lunay, de Vauracon (1992)/Mazangé. Beaucoup d'informations commencent à dater, une actualisation apparaît nécessaire compte tenu de l'évolution dans l'ouest français et de la position en limite d'aire. Migrateur, il est présent de début avril à fin juillet mais rarement noté après le début de ce mois (limites : 3 avril/23 juillet).
Évolution
Autrefois qualifié de commun dans les bois contrairement au rare Pouillot siffleur Phylloscopus sibilatrix [1] la situation apparait inverse de nos jours. Le taux d'occupation des mailles entre les atlas de 1985-1989 et 2009-2012 régresse de 50 à 35 %. Les rares mentions du Perche Ornais, avec une seule nidification certaine pour la période 2003-2005, le conduisent au seuil de la disparition en Normandie [2]. En Sarthe, la répartition c'est très nettement contractée et sur la période 2005-2010 les cantonnements les plus proches concernent quelques parcelles enrésinées de la forêt de Vibraye [3] qui n'apparaissent plus dans l'atlas national de 2005-2012 où l'Eure-et-Loir demeure également vierge d'indices [4].
En France l’espèce présente un déclin important depuis 1989 de - 23 % puis les effectifs sont à la hausse depuis 2001 avec + 45 % sur les 10 dernières années/Vigie Nature-STOC.
[1] Coursimault, 1914-1917 ; (2] Debout, 2009 ; [3] GSO, 2013-2015 ; [4] Issa et Muller, 2015.