Phylloscopus collybita abietinus
Pouillot de Sibérie Phylloscopus collybita tristis
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Statut
Migrateur très répandu/toutes les communes. L’Inventaire communal de 1997-2002 le situait sur 72% du territoire dont 60 % avec reproduction. Il occupe les parties buissonnantes d’une large gamme d’habitats boisés de taille et composition diverses de même que le bocage. Lors de l'Atlas 2009-2012, la population locale est estimée à quelques milliers de couples. Visible toute l'année, il est principalement présent de début mars (les premiers retours sont enregistrés fin février) aux premiers jours de novembre, il est ensuite régulièrement contacté en faible nombre pendant toute la saison hivernale surtout dans les vallées (dates moyennes d'arrivée et de départ en Loir-et-Cher de 1996 à 2005 : 26 février/20 novembre [1] puis 2 mars/1er novembre de 2006 à 2015 [2] mais difficulté de trancher entre oiseaux de passage et candidats à l'hivernage).
Le passage postnuptial est sensible à compter du mois d'août [1] et décline passé la mi-octobre. Un oiseau attribué à la sous-espèce «abietinus» du nord de l'Europe, est contacté le 5 décembre 1999 à Selommes.
Évolution
A toujours été le plus commun des 4 espèces de Pouillots. Le taux d'occupation des mailles entre les Atlas de 1985-1989 et 2009-2012 demeure identique au niveau de 100 %. En France, malgré des fluctuations importantes de ses effectifs, avec des augmentations sur 3 ou 4 ans, le Pouillot véloce est en déclin de - 10 % sur la période 2001-2018/Vigie Nature-STOC.
[1] Pollet, 2006 ; [2] Pollet, 2018.