Bruant des roseaux Emberiza schoeniclus (Linnaeus, 1758)

Bruant des roseaux Emberiza schoeniclus (Linnaeus, 1758)


territoire maillé

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C Espèce commune (basé sur maillage 5 km)

Lien(s) :

lepinet Natureocentre

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Statuts
  • Espèce protégée
  • znieff
  • Europe LC
  • France NA
  • France EN
  • Region VU
Phénologie (période d'activité)
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Carte de répartition
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Répartition communale - Bruant des roseaux dans le Loir-et-Cher Données saisies au 28/03/2024


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Choix de la carte


Légende


Observation en 2024
Dernière observation après 2020
Dernière observation entre 2010 et 2020
Dernière observation entre 2000 et 2009
Dernière observation entre 1990 et 1999
Dernière observation avant 1990

Cartographie - Bruant des roseaux (uniquement pour les observations à diffusion précise)


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Statut nicheur


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Légende


Nombre de maille

Certain :
Probable :
Possible :


Statuts - Bruant des roseaux


Bruant des roseaux - Nombre d'observations par décade Données saisies au 28/03/2024 (Observé vivant)


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Liste des observateurs

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Informations diverses


Etat biologique

Type de contact

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Prospection

Photos de Bruant des roseaux


Enregistrement(s) sonore(s) de Bruant des roseaux


Statut et évolution de l'espèce dans le Vendômois (1980 - 2019)

Statut
Migrateur assez répandu/54 communes. L’Inventaire communal de 1997-2002 le situait sur 27 % du territoire dont 38 % avec reproduction. Lors de l'Atlas 2009-2012, la population Vendômoise est estimée entre 10 et 60 couples. Visible toute l'année, en période de nidification il se cantonne auprès des zones humides tels que les zones marécageuses, les rives d'étangs, les prairies humides et en terrain plus sec de plus en plus souvent en culture, spécialement celles de colza à proximité de fossés. Ces exigences conduisent à une distribution clairsemée principalement dans les grandes vallées du Loir et de la Braye, à l'image de ce qui est observé en Sarthe [1], et plus ponctuellement dans celles du Boulon, de la Grenne, de la Houzée, puis aux étangs de Boisvinet/Couëtron-au-Perche et Le Plessis-Dorin et de Poulines/Villerable. En Beauce et en Gâtine tourangelle des cantonnements irréguliers ont été observés en zones agricoles à proximité ou non de fossés à Huisseau-en-Beauce, Marcilly-en-Beauce, Nourray, Oucques-la-Nouvelle, Saint-Amand-Longpré, Selommes, Tourailles, Villemardy, Villeporcher, Villeromain... L'effectif global doit être inférieur à la centaine de couples actuellement pour tout le Vendômois.
Hors période de reproduction, en plus des oiseaux locaux sédentaires ou erratiques, des individus nordiques de passage ou hivernants sont présents entre mi-octobre et mi-avril avec un oiseau suédois repris en janvier à Villedieu-le-Château/CRBPO data. Les groupes sont peu importants (4% des observations concernent 10 oiseaux ou plus pour un maximum d'une trentaine), ils utilisent un éventail plus large de milieux dont les haies et les stades de régénération forestières colonisés par la molinie et se mêlent volontiers à d'autres passereaux granivores.

Évolution
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle un nid est découvert à Villerable dans les marais de Poulines [2]. Au début du XXe siècle, Etoc [3] le signale présent toute l'année en val de Loir alors que Reboussin [4] l'y recherche en vain tandis qu'à Sargé-sur-Braye ces deux auteurs le connaissent nicheur. Puis, le deuxième signale un accroissement dans les années 30 [5]. Dans la décennie 80, l'espèce semble bien présente dans les vals du Loir (au moins 53 couples/30 sites en 1984) et de Braye (8 territoires pour l'aval de Savigny-sur-Braye en 1983) [6]. Si ces deux secteurs sont encore fréquentés de nos jours, les effectifs ont considérablement chuté, un seul chanteur en 2017 à Savigny-sur-Braye par exemple, et l'inventaire précis reste à réaliser. Le taux d'occupation des mailles entre les Atlas de 1985-1989 et 2009-2012 régresse de 81 à 65 %.
En Sarthe, sa répartition se calque principalement sur celle des grandes vallées des cours d’eau [7] et en Eure-et-Loir l’installation dans les champs de colza se développe à la fin des années 90 [8].
En France déclin de près de moitié des effectifs depuis 1989/Vigie Nature-STOC.

[1] Marchadour, 2008 ; [2] Girault, 1907 ; [3] Etoc, 1907 ; [4] Reboussin, 1932 ; [5] Reboussin, 1957 ; [6] Perthuis, 1992 ; [7] Marchadour, 2008 ; [8] Doublet, 2010.

Taxonomie - Emberiza schoeniclus [4669]


Espèces associées