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Observation en 2025
Dernière observation après 2020
Dernière observation entre 2010 et 2020
Dernière observation entre 2000 et 2009
Dernière observation entre 1990 et 1999
Dernière observation avant 1990
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Nombre de maille
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Statut
Nicheur régulier et migrateur/hivernant peu répandu, noté sur 38 communes, on le rencontre toute l'année sur les eaux dormantes du Vendômois, très rarement sur les grandes rivières telles que le Loir. Sa migration prénuptiale est décelée de la mi-février à la mi-mai avec un pic en mars. La reproduction a été certifiée sur 28 communes, sur les anciennes carrières en eau (57 %), les étangs (39 %) ainsi qu'un couple sur le Loir. Le dénombrement de 2015 montre la présence de l'espèce sur 38 sites de 26 communes avec un maximum de 126 oiseaux comptés et la reproduction de 35 couples, soit un peu plus de la moitié des oiseaux présents, sur 24 plans d'eau de 19 communes produisant un minimum de 62 jeunes/30 familles, avec 1 à 5 par couple (moyenne 2). Pratiquement les deux tiers sont établis dans la vallée du Loir. Les deux localités majeures pour la reproduction du Grèbe huppé, près du tiers de l'effectif, sont l'étang de Boisvinet/Couëtron-au-Perche et Le Plessis-Dorin et celui de Saint-Lubin/Fréteval hébergeant respectivement 6 et 5 couples. Le complexe de carrières de Tréhet abrite 3 familles, 5 autres sites hébergent 2 couples, tous les autres sont occupés par un seul. Neuf autres localités ont été concernées par la reproduction pendant ces 40 années (année du dernier signalement entre parenthèses) : Brévainville (2011), Chauvigny-du-Perche (1992), Danzé (1991), Lunay (1993), Mazangé (2004), Prunay-Cassereau (2009), Morée (2012), Saint-Ouen (2002) et Villiers-sur-Loir (2012), d’autres n'ont pas fournis d'indices mais sont encore fréquentées par l'espèce [1].
Les effectifs sont au plus bas en octobre après le départ d'une fraction des oiseaux locaux. Le passage postnuptial est détecté fin octobre et en novembre. L'hivernage régulier concerne quelques dizaines d'oiseaux en l'absence de gel mais nous ne disposons pas de recensement simultané à cette période où un effectif record de 56 le 9 décembre 2012 est noté sur les plans d'eau de Tréhet après celui de 50 le 21 décembre 2005 à Villiers-sur-Loir.
Évolution
Alors que les apparitions du Grèbe huppé sont qualifiées d'accidentelles au début du XXe siècle, l'étang de Boisvinet/Couëtron-au-Perche - Le Plessis-Dorin abrite la reproduction en 1903 [2], les signes enregistrés de son expansion sont concomitants du développement des carrières de granulats dans la vallée du Loir au cours de la deuxième moitié de ce siècle. Dans la décennie 80, l'hivernage est également signalé à la hausse. La situation se montre en évolution constante avec le premier cas de nidification sur les eaux courantes du Loir en 2011 à Saint-Jean-Froidmentel, reproduction qui se déplace à Saint-Hilaire-la-Gravelle l'année suivante et perdure depuis sur ce secteur.
Pour la décennie 80, il est fait état de 15-20 couples dont 5 sites hors Loir-et-Cher, aujourd'hui plus ou moins compensés par ceux au sud du Loir non comptabilisés à l'époque [3]. De 1991 à 2014 l'évaluation des nicheurs comptabilise 20 à 30 couples, soit 1 à 4 par site [4]. Lors de l'Atlas national des oiseaux nicheurs de 2009-2012, il est repéré sur 12 mailles de la zone d'étude contre 8 en 1985-1989.
A l'échelle nationale les effectifs détectés permettent de mettre en évidence une stabilité depuis 2001/Vigie Nature-STOC.
N.B. - C’est seulement 53 oiseaux et non 854 qui ont été comptabilisés le 9 avril 1996 de Brévainville à Saint-Firmin-des-Prés [5].
[1] Perthuis, 2015c ; [2] Reboussin, 1909 ; [3] Perthuis, 1992 ; [4] Perthuis, 2014 ; [5] Perthuis, 2003.