Bergeronnette printanière Motacilla flava Linnaeus, 1758

Bergeronnette printanière Motacilla flava Linnaeus, 1758


territoire maillé

territoire maillé

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C Espèce commune (basé sur maillage 5 km)

Statuts
  • Espèce protégée
  • Europe LC
  • France LC
  • France DD
  • Region LC
Phénologie (période d'activité)
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Carte de répartition
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Répartition communale - Bergeronnette printanière dans le Loir-et-Cher Données saisies au 26/04/2024


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Choix de la carte


Légende


Observation en 2024
Dernière observation après 2020
Dernière observation entre 2010 et 2020
Dernière observation entre 2000 et 2009
Dernière observation entre 1990 et 1999
Dernière observation avant 1990

Cartographie - Bergeronnette printanière (uniquement pour les observations à diffusion précise)


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Statut nicheur


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Légende


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Probable :
Possible :


Statuts - Bergeronnette printanière


Bergeronnette printanière - Nombre d'observations par décade Données saisies au 26/04/2024 (Observé vivant)


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Prospection

Photos de Bergeronnette printanière


Statut et évolution de l'espèce dans le Vendômois (1980 - 2019)

Statut
Migratrice très répandue/80 communes. Visible entre avril et septembre (limites 26 mars/1er novembre), nicheuse régulière localisée (ssp «flava»), de passage régulier inclus ssp «flavissima» (rare) et «thunbergi» (exceptionnelle). Par exception, deux mentions hivernales les 18 janvier 2002 à Naveil et 18 janvier 2010 à Troo.
Le passage prénuptial se déroule en avril/mai, le postnuptial surtout de la fin août à la mi-septembre, les groupes ne dépassent pas quelques dizaines d'oiseaux.
Dans les années 80, les prémices du développement de sa reproduction (ssp type «flava»), dans les friches bordant les exploitations de granulats de la vallée du Loir, sont enregistrés : un couple alarmant le 11 mai 1980 à Tréhet/Vallée-de-Ronsard, nidification contrôlée en 1985 et 1987 à Saint-Firmin-des-Prés, en 1986, 1988 et 1989 à Morée ainsi que cette dernière année à Villiers-sur-Loir [1]. Ensuite elle colonise les cultures en Beauce (bastion local désormais), le Perche Vendômois et la Gâtine tourangelle avec mentions sur au moins 50 communes pour la période 1997 - 2002 dont 28 % avec reproduction [2] et fin 2012 présence sur les 17 mailles de l'Atlas des nicheurs dont 13 avec reproduction certaine ou probable [3]. Lors de l'Atlas 2009-2012, la population Vendômoise est estimée entre 100 et 200 couples. En 2017, la population frétevalloise a été évaluée à 6 couples [4].
Les observations des sous-espèces migratrices autres que la nominale intéressent :
- ssp «flavissima» : passages de quelques oiseaux, maximum 8, notés en avril (limites : 31 mars/29 avril) et de la mi-août à la mi-septembre (limites : 15 août/20 septembre).
- ssp «thunbergi» : passage prénuptial de rares oiseaux, maximum 8, un peu plus tardif que la ssp précédente entre mi-avril et début mai (limites : 18 avril/7 mai).

Évolution
Si la nidification au début du XXe siècle paraît une certitude, les témoignages écrits sont contradictoires. Dans la vallée de la Braye la reproduction n'est que suspectée par Etoc [5] où pourtant, fait considéré rare, une nichée est signalée en mai 1902 à Sargé-sur-Braye [6] tandis que les proches prairies de Saint-Calais (72) sont habitées [7]. Contrairement à cette époque, le val de Loir héberge régulièrement l'espèce [8] qui n'est pas mentionnée nichant autour de Vendôme et qualifiée de migrateur peu commun par un autre auteur [9]. A cette période, dans la collection Girault ne figure aucune ponte locale de la ssp type «flava» seule nichante de nos jours mais une de mai 1895 (à Chauvigny-du-Perche?) attribuée à la ssp «flavissima» (quelques cantonnements signalés récemment dans la vallée de l'Huisne en Sarthe voisine [12]) puis une autre d'avril 1897 (erreur de détermination le nid étant à un mètre de haut?) à Tourailles référencée ssp «cinereocapilla» actuellement rare dans le SE français [10]! Plus récemment à Saint-Firmin-des-Prés, la nidification est probable au début de la décennie 70 [1]. Pendant la période étudiée ici l'espèce s'installe sur l'ensemble du Vendômois à l'exception des zones les plus bocagères. Elle a disparu des prairies alluviales et se cantonne désormais sur les vastes espaces cultivés ouverts. Le taux d'occupation des mailles entre les Atlas de 1985-1989 et 2009-2012 qui progresse de 25 à 100 % illustre cette évolution.
Aujourd'hui, en Sarthe voisine, les prairies naturelles de la vallée de l'Huisne sur les communes de La Ferté-Bernard et d'Avezé constituent pour l'espèce les reliques de sa répartition passée et le site le plus important du département avec un peuplement recensé de 18 couples de la forme type en 2002 puis de 13 à 16 couples en 2003 [11] alors que le début du XXIe siècle voit se développer l'installation en milieu céréalier sur les plateaux calaisiens et tourangeaux du département [12].
Cette espèce montre une franche augmentation sur le long terme à l'échelle nationale de 103 % depuis 1989/Vigie Nature-STOC.

[1] Perthuis, 1992 ; [2] Perthuis, 2006 ; [3] Issa & Muller, 2015 ; [4] Perthuis, 2017 ; [5] Etoc, 1907 ; [6] Reboussin, 1957 ; [7] Cottereau, 1919 ; [8] Reboussin, 1902 ; [9] Coursimault, 1914-1917 ; [10] Girault, 1907 ; [11] Blanc, 2006 ; [12] GSO, 2013-2015.


Taxonomie - Motacilla flava [3741]


Espèces associées