Statut
Estivante assez rare/22 communes. Signalée principalement entre début avril et début septembre (limites : 6 avril/7 septembre) et deux observations hivernales sur le même site de Savigny-sur-Braye les 22 décembre 1984 et 9 décembre 1985, elle est en principe sédentaire! L'espèce fréquente principalement les friches herbacées, les prairies de fauche et plus occasionnellement de jeunes plantations forestières. Mentionnée ici pour la première fois en 1982 à Azé et Savigny-sur-Braye, puis en 1983 à Morée, l'année suivante signe une colonisation qui s'étoffe avec au minimum 15 communes concernées majoritairement dans les vallées du Loir et de la Braye avec les premières preuves de reproduction. L'hiver 1984-1985 anéantit totalement ces pionniers avec un seul contact le 9 décembre 1985 à Savigny-sur-Braye. Il faut attendre 2004 pour recontacter l'espèce qui sera ensuite signalée annuellement jusqu'en 2011 (sauf 2009) sporadiquement en très faible nombre et sans indice certain de nidification. Ensuite une seule observation sera obtenue le 17 avril 2017 à Pezou.

Évolution
Non mentionnée auparavant l'espèce est connue pour sa sensibilité aux rigeurs hivernales et l'hiver 1984-1985 marque un coup d'arrêt à son implantation vendômoise qui n'a pour l'instant pas repris malgré la douceur des derniers hivers et cela confirme a posteriori sa sédentarité. En Sarthe le même schéma d'extension est décrit mais suivi d'une recolonisation au début du XXIe siècle balayée à nouveau par les hivers de 2010 à 2012 [1] puis pour le val de Loir aval du Vendômois des signalements réguliers de 2016 à 2019 à La Chartre-sur-le-Loir (72), ponctuel en 2018 à Marçon (72) et en amont à Châteaudun (28) en 2015 [2].
La Cisticole est en diminution de - 43 % depuis 2001 en France, avec de fortes variations d’une année sur l’autre, avec plusieurs baisses/Vigie Nature-STOC.

[1] GSO, 2013-2015 ; [2] site faune-france.org consulté le 21 mars 2020.