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Statut
Sédentaire très répandu dans toutes les communes. Visible toute l'année avec apports peu documentés de migrateurs en période internuptiale (le maximum de données de la base émargent entre avril et mi-juillet, période de nidification). Très ubiquiste, son cantonnement requiert des cavités pour nidifier, d’arbres ou dans les constructions humaines, et de zones d’herbe courte pour s’alimenter. Les plus importants effectifs se localisent dans les villes, villages et bâtiments agricoles. L’Inventaire communal de 1997-2002 le situait sur 68 % du territoire dont 64 % avec reproduction. Lors de l'Atlas 2009-2012, la population locale est estimée autour de 10.000 couples.
Après la reproduction et à la mauvaise saison l’espèce est très grégaire et les bandes regroupent des dizaines ou centaines d’oiseaux (record d’un millier en janvier 2019 à La Ville-aux-Clercs). Les reprises de bagues montrent qu'en hiver se mélangent des oiseaux étrangers (2 belges) et des oiseaux locaux. Parmi ceux-ci un individu marqué à Beauchêne le 30 novembre 1979 sera retrouvé 3 ans plus tard, le 15 avril 1983 non loin de Moscou/CRBPO data.
Évolution
Décrit autrefois comme sédentaire très commun partout, plutôt sylvicole en période de reproduction [1], avec une vie grégaire hors période de nidification le conduisant à exploiter les prairies et à constituer des dortoirs dans les roseaux des étangs tels ceux de Boisvinet/Le Plessis-Dorin et de Meslay [1]. Le taux d'occupation des mailles entre les Atlas de 1985-1989 et 2009-2012 demeure identique.
Sur le long terme, l’Etourneau est en déclin de - 12 % en France depuis 2001, mis en évidence malgré les fluctuations parfois importantes entre les années/Vigie Nature-STOC.
[1] Reboussin, 1935.